Re: [Article] Ce n'est pas du jeu de rôle !
Publié : 08 Mars 2016, 13:08
En fait la raison pour laquelle je me pose la question - et je sens que là je déborde réellement du sujet - c'est que je me demande d'où provient le plaisir de la meneuse de jeu dans les jeux où il n'y a pas un grand partage de la narration :
- Dans un jeu à dominante tactique, elle peut essayer de faire de son mieux pour défoncer les joueurs. Problème : en jdr, c'est souvent plus délicat qu'en jeu de plateau à cause du flou narratif et de l'infinitude des possibilités. Son rôle d'arbitre en fait souvent une bien piètre adversaire. Du coup il est là comme une instructrice qui met au défi ses protégées pour les faire progresser mais en se limitant, ce qui l'empêche de se lâcher dans la compétition.
- Dans un jeu à dominante morale, elle propose des situations mais ne fait que rarement les choix. De plus, elle a de nombreux personnages à gérer, ce qui peut diluer son immersion.
- Dans un jeu à dominante esthétique, comme tu le disais Thomas on a souvent un partage plus relâché. Sans cela, la meneuse risque pour le coup de n'être qu'une arbitre des règles. Dans un jeu traditionnel, la meneuse assure aussi souvent les 3/4 des descriptions, met l'ambiance, etc. Il y a donc bien un plaisir descriptif dont sont en partie privés les autres joueuses.
- Peut-être est-il toujours en mode autrice comme tu le signales Frédéric. Qui serait un autre plaisir, celui d'avoir une vision et de guider les autres, ou de donner forme au chaos en cours de partie.
- Peut-être y a-t-il un autre plaisir encore ? Un plaisir plus sombre, sadique, qui consiste à faire mal aux personnages sans les tuer, en restant toujours à la limite ? Un plaisir de dominatrice, qui consiste à guider les personnages comme des pions ? Un plaisir de personne "in the know", hermétique, qui consiste à être celle qui détient les clefs et qu'on regarde ? S'approche-t-on d'un "plaisir" à la fois social et égoïste, lié aux relations entre joueurs ?
- Dans un jeu à dominante tactique, elle peut essayer de faire de son mieux pour défoncer les joueurs. Problème : en jdr, c'est souvent plus délicat qu'en jeu de plateau à cause du flou narratif et de l'infinitude des possibilités. Son rôle d'arbitre en fait souvent une bien piètre adversaire. Du coup il est là comme une instructrice qui met au défi ses protégées pour les faire progresser mais en se limitant, ce qui l'empêche de se lâcher dans la compétition.
- Dans un jeu à dominante morale, elle propose des situations mais ne fait que rarement les choix. De plus, elle a de nombreux personnages à gérer, ce qui peut diluer son immersion.
- Dans un jeu à dominante esthétique, comme tu le disais Thomas on a souvent un partage plus relâché. Sans cela, la meneuse risque pour le coup de n'être qu'une arbitre des règles. Dans un jeu traditionnel, la meneuse assure aussi souvent les 3/4 des descriptions, met l'ambiance, etc. Il y a donc bien un plaisir descriptif dont sont en partie privés les autres joueuses.
- Peut-être est-il toujours en mode autrice comme tu le signales Frédéric. Qui serait un autre plaisir, celui d'avoir une vision et de guider les autres, ou de donner forme au chaos en cours de partie.
- Peut-être y a-t-il un autre plaisir encore ? Un plaisir plus sombre, sadique, qui consiste à faire mal aux personnages sans les tuer, en restant toujours à la limite ? Un plaisir de dominatrice, qui consiste à guider les personnages comme des pions ? Un plaisir de personne "in the know", hermétique, qui consiste à être celle qui détient les clefs et qu'on regarde ? S'approche-t-on d'un "plaisir" à la fois social et égoïste, lié aux relations entre joueurs ?