[Perdu sous la pluie] Les monstres de la fabrique

Le 14/07/2015, partie de perdu sous la pluie via google handout en compagnie de luke wayland et christophe elbj.
Je venais juste de récupérer le pdf et le jeu m’ayant pas mal botté par son contenu et sa concision, je me suis dit que le virtuel c’étais l’occasion de tester rapidement avec des gens motivé. J’ai vendu la proposition de jeu axé partage d’autorité relativement équitable avec une thématique sur les peurs enfantines assez prégnante. Je me garde quelques régles sous le coude comme la régle d’entraide ou de rancoeur. On démarre sans guére plus de contrat social que ce qu’évoque la proposition de jeu.
PERSONNAGES
Christophe elbj
Je m’appelle paulo
J’ai huit ans
Je me souviens de mes parents surtout des caresses de maman sur ma tête pour m'endormir.
J’habite dans un appartement avec des murs fleuris
et des fenêtres bleues
Quand j’ai trés trés peur je me recroqueville dans un coin
Je crois que j’ai été abandonné parce que j’ai volé des chocolats dans le magasin
Des fois je fais des cauchemars sur le corbeau noir aux yeux rouges qui casse la vitre de ma fenêtre avec son bec
Arjuna Khan
Je m’appelle sophie
J’ai six ans
Je me souviens de mes parents surtout des mains de mon papa qui me levait trés haut au dessus de lui
J’habite dans un grenier au dessus de l'épicier
Quand j’ai trés trés peur chante trés fort la chanson de ma maman
Je crois que j’ai été abandonné parce qu’il n'y a plus d'argent à la maison
Des fois je fais des cauchemars sur le vieux monsieur aux pieds poilus de la gare
Luke wayland
Je m’appelle théodore
J’ai septs ans
Je me souviens de mes parents surtout des chansons de ma maman
J’habite dans une grande maison à la campagne au bord
d'une riviere
Quand j’ai trés trés peur je cris trés fort
Je crois que j’ai été abandonné parce que mon petit frére à prit tout l'amour de mes parents
Des fois je fais des cauchemars sur les zombies, des monstres horribles qui veulent me manger
FICTION
Chapitre 1 : Theodore
On a joué l’acceptation dans le groupe de théodore. J’ai repris l’idée de base du livre d’un enfant qui se perd dans les grands magasins et qui se retrouve seul la pluie venant. Des enfants s’affairent autour d’un abri, paulo rejette théodore mais sophie l’accepte parmi eux en lui donnant un bonbon (donne une attache).
Chapitre 2 : Paulo
Une fabrique de bonbon à l’abandon. La porte est entrouverte et le petit groupe s’y glisse. Le noir complet rend l’exploration difficile quand deux yeux rouges percent dans la nuit comme ceux d’un corbeau… Qui ne s'avère être qu’au final qu’un oiseau empaillé.
Chapitre 3 : Sophie
On découvre un grand placard qui ferait une excellente cachette pour se protéger des bruits qu’on entend plus haut. Sophie s’y glisse discrétement mais s’y retrouve enfermée. Elle sent une forme à l’extérieur qui s’approche mais alors que ses camarades la libére, alertée par ses cris, aucun signe de cette apparition.
Chapitre 4 : Théodore
Alors que tout ce petit monde progresse vers les étages à la recherche des réserves de bonbons théodore pense à tout ce qui passe, au fait qu’il est le dernier arrivé et qu’il sera surement le premier sacrifié en cas de problème. Alors qu’il cogite, paulo et théodore se retourne vers sophie qui “a découvert un nouvel ami” : un grand monsieur au teint pale, au crane chauve et aux epaules larges. Paulo et théodore s’enfuient.
Chapitre 5 : Paulo
Dehors une pluie torrentielle inonde le corps du jeune paulo, le vent puissant lui fait racler les murs. Il voit une forme au loin comme courbé. Quelque chose de menaçant qui tent ses mains griffues vers lui. Avant de réaliser qu’il ne s’agit que d’une grand mére, elle avance dans la tourmente d’un pas lent et precautionneux. Elle progresse sans sembler souffrir des intempéries en s’enquerrant de la santé du jeune garcon. La vieille fini par lui présenter ses excuses mais les volets claquent dans l’immeuble d’en face; des silhouettes en émergent. La vieille renouvelle ses excuses et agrripe le jeune garçon, ses mains et ses brad se transformant en serres d’oiseaux alors qu’elle hurle :
“Désolé, vraiment désolé… DESOLE D’AVOIR TUE TES PARENTS !!!”
Paulo s’enfuit négligeant les profondes entailles présente sur son bras.
Chapitre 6 : Sophie
Sophie, réalisant que son ami est en réalité l’odieux personnage aux pieds poilus de ses cauchemars, s’enfuis. Il lui glisse entre les pattes et se rue vers une sortie alors que paulo vient à sa rescousse.
Chapitre 7 : Théodore
Théodore monte à l’étage. Il rejoint un vieux grenier pleine de vieilles males aux verrous rouillés. Il en ouvre une et découvre de vieilles poupées poussiéreuses. Aprés quelques instants des bruits de portes se font entendre. Le vieux plancher est grinçant, une vois de vieille femme peu rassurante émane de derriére la porte. Théodore est terrifié. Soudain le plancher céde sous les pieds de theodore.
Chapitre 8 : Paulo
Paulo et les autres gamins sortent du hangar. Paulo est attaqué par un corbeau qui pique vers lui. Aprés quelques instants d’angoise le corbeau est eventré par l’un des enfants.
Chapitre 9 : Sophie
Sophie entre en désaccord avec paulo sur la direction à prendre. Au loin, il y a le gros monsieur aux pieds poilus qui tien la main d'un enfant au regard vide. Sophie chante la chanson de sa maman et ils disparaisse dans la brume.
Chapitre 10 : Théodore
Les enfants trouvent refuge dans une maison de campagne. Theodore brise une vitre pour rentrer quand les autres lui font remarquer que la clé etait en réalité sous le paillason. Les enfants ouvrent le frigo mais des éclairs retentissent au loin ; une brique de jus d'orange s'éclate au sol.
Chapitre 11 : Paulo
Un corbeau cogne son bec contre la voliére ; il tape en rythme en faisant écho à la pluie.
Chapitre 12 : Sophie
Paulo a disparu, la panique s'installe chez les enfants. Sophie recroise la vieille mamie aux mains griffus qui lui propose de la ramener chez elle. Sophie, désemparée, accepte et les deux silhouettes disparaissent sous la pluie.
Epilogue
Théodore seul survivant de cette mésaventure, s'enfuit. Quelques temps plus tard, la pluie s’arrête. Il cherche les autres enfants sans jamais les trouver. Il reprend sa vie mais reste très marqué par l'aventure.
DEBRIEFING/REMARQUE SUR LE JEU
J'étais très enthousiasmé par le jeu personnellement et mes comparses étaient également intéressé par ce que ça pouvais produire. L'expérience a été plutôt cool dans l'ensemble mais pas avec la même intensité pour tout le monde.
Perdu sous la pluie est un jeu assez simple, assez élémentaire mais qui comporte néanmoins pas mal d'options et notamment beaucoup de règles narratives. Les régles narratives sont aussi importantes que des règles plus « mécanique » mais il est vrai qu'on aurait tendance à vite l'oublier quand on est habitué à des jeux qui en comportent peu.
Les joueurs étaient assez dubitatif sur la proposition ludique mais ils ont admis qu'on rentrais assez vite dans le jeu.
Globalement, il y a eu de belles scènes. Qui se sont souvent crée d'ailleurs via l'utilisation de la rancœur qui est un élément de Gameplay qui est un élément de règle que j'ai intégré tardivement (peut être à tort mais le faire avant aurait je pense rendu les règles trop touffu). Développer les scènes était parfois un peu trop problématique dans le sens où on avais l'impression que les scénes étaient trop longue à mettre en place et que l'on avait du mal à leur trouver une finalité.
Dans l'ensemble, je dirais que c'est un jeu où on a un peu de mal à savoir comment se positionner en tant que joueur.
Nos attaches, ce sont nos points de vie si je résume. C'est ce qui nous sépare d'une situation de hors jeu. On peut faire perdre des attaches mais on peut aussi en donner (en en perdant nous même nous coup) en fonction de nos envies de narrations, on pourrait donc penser que dans ce jeu on est dans une démarche esthétique. Un truc un peu basé sur l'écoute ou chacun apporte de l'eau au moulin. Mais, dans le même temps, on est sur une démarche antagonistes les uns par rapport aux aux autres puisqu'on raconte les scènes horrifiques qui font perdre des attaches aux joueurs actifs et qu'on peut également les faire perdre à un joueur via les rancoeurs (qui file un pouvoir de narration qui plus est).
Ca contribue je trouve à créer une certaine dissonance au niveau des intentions des participants qui vont au choix : vouloir faire une joli narration autour de leur personnage afin de le mettre en valeur, construire une belle histoire, jouer pour la gagne.
D'où la remarque de luke en debriefing qui trouvait que lorsque qu'on jouais les rancoeurs, le rythme était là et ça faisait des narrations très intense. Idem lorsque que l'on optimisait les mécaniques de jeu pour faire perdre ses attaches à l'autre. Mais dés que l'on partait sur une narration à priori plus flou ou plus « tranquille », ça traînait en longueur.
Dans la même idée, l'absence de choix esthétique en début de partie (à quelle époque ça se passe, où ça se passe en gros), si pour moi ça contribue un peu à la poésie du jeu et à une forme de création collaborative, a tout de même un peu bloqué les joueurs. Le hic étant qui si je pose un frigo ou une voiture, ça connote tout de suite pas mal d'éléments de l'univers. J'avais certes suggéré qu'on pouvait utiliser un vocabulaire flou comme maison/abri/vehicule mais en même temps ça reste à la libre appréciation du joueur.
Conclusion
Perdu sous la pluie reste une bonne expérience de jeu ; agréable, ludique et intéressante. Je pense qu'on a été surtout un peu interpellé par le manque de rythme et le fait que l'expérience de jeu aurait pu être plus stimulante et moins dispersé. Et ce rapport de partie est d'ailleurs un peu là pour me rendre compte, pour nous rendre compte de comment les autres joueurs/l'auteur ressentent et aspect du jeu.
Je venais juste de récupérer le pdf et le jeu m’ayant pas mal botté par son contenu et sa concision, je me suis dit que le virtuel c’étais l’occasion de tester rapidement avec des gens motivé. J’ai vendu la proposition de jeu axé partage d’autorité relativement équitable avec une thématique sur les peurs enfantines assez prégnante. Je me garde quelques régles sous le coude comme la régle d’entraide ou de rancoeur. On démarre sans guére plus de contrat social que ce qu’évoque la proposition de jeu.
PERSONNAGES
Christophe elbj
Je m’appelle paulo
J’ai huit ans
Je me souviens de mes parents surtout des caresses de maman sur ma tête pour m'endormir.
J’habite dans un appartement avec des murs fleuris
et des fenêtres bleues
Quand j’ai trés trés peur je me recroqueville dans un coin
Je crois que j’ai été abandonné parce que j’ai volé des chocolats dans le magasin
Des fois je fais des cauchemars sur le corbeau noir aux yeux rouges qui casse la vitre de ma fenêtre avec son bec
Arjuna Khan
Je m’appelle sophie
J’ai six ans
Je me souviens de mes parents surtout des mains de mon papa qui me levait trés haut au dessus de lui
J’habite dans un grenier au dessus de l'épicier
Quand j’ai trés trés peur chante trés fort la chanson de ma maman
Je crois que j’ai été abandonné parce qu’il n'y a plus d'argent à la maison
Des fois je fais des cauchemars sur le vieux monsieur aux pieds poilus de la gare
Luke wayland
Je m’appelle théodore
J’ai septs ans
Je me souviens de mes parents surtout des chansons de ma maman
J’habite dans une grande maison à la campagne au bord
d'une riviere
Quand j’ai trés trés peur je cris trés fort
Je crois que j’ai été abandonné parce que mon petit frére à prit tout l'amour de mes parents
Des fois je fais des cauchemars sur les zombies, des monstres horribles qui veulent me manger
FICTION
Chapitre 1 : Theodore
On a joué l’acceptation dans le groupe de théodore. J’ai repris l’idée de base du livre d’un enfant qui se perd dans les grands magasins et qui se retrouve seul la pluie venant. Des enfants s’affairent autour d’un abri, paulo rejette théodore mais sophie l’accepte parmi eux en lui donnant un bonbon (donne une attache).
Chapitre 2 : Paulo
Une fabrique de bonbon à l’abandon. La porte est entrouverte et le petit groupe s’y glisse. Le noir complet rend l’exploration difficile quand deux yeux rouges percent dans la nuit comme ceux d’un corbeau… Qui ne s'avère être qu’au final qu’un oiseau empaillé.
Chapitre 3 : Sophie
On découvre un grand placard qui ferait une excellente cachette pour se protéger des bruits qu’on entend plus haut. Sophie s’y glisse discrétement mais s’y retrouve enfermée. Elle sent une forme à l’extérieur qui s’approche mais alors que ses camarades la libére, alertée par ses cris, aucun signe de cette apparition.
Chapitre 4 : Théodore
Alors que tout ce petit monde progresse vers les étages à la recherche des réserves de bonbons théodore pense à tout ce qui passe, au fait qu’il est le dernier arrivé et qu’il sera surement le premier sacrifié en cas de problème. Alors qu’il cogite, paulo et théodore se retourne vers sophie qui “a découvert un nouvel ami” : un grand monsieur au teint pale, au crane chauve et aux epaules larges. Paulo et théodore s’enfuient.
Chapitre 5 : Paulo
Dehors une pluie torrentielle inonde le corps du jeune paulo, le vent puissant lui fait racler les murs. Il voit une forme au loin comme courbé. Quelque chose de menaçant qui tent ses mains griffues vers lui. Avant de réaliser qu’il ne s’agit que d’une grand mére, elle avance dans la tourmente d’un pas lent et precautionneux. Elle progresse sans sembler souffrir des intempéries en s’enquerrant de la santé du jeune garcon. La vieille fini par lui présenter ses excuses mais les volets claquent dans l’immeuble d’en face; des silhouettes en émergent. La vieille renouvelle ses excuses et agrripe le jeune garçon, ses mains et ses brad se transformant en serres d’oiseaux alors qu’elle hurle :
“Désolé, vraiment désolé… DESOLE D’AVOIR TUE TES PARENTS !!!”
Paulo s’enfuit négligeant les profondes entailles présente sur son bras.
Chapitre 6 : Sophie
Sophie, réalisant que son ami est en réalité l’odieux personnage aux pieds poilus de ses cauchemars, s’enfuis. Il lui glisse entre les pattes et se rue vers une sortie alors que paulo vient à sa rescousse.
Chapitre 7 : Théodore
Théodore monte à l’étage. Il rejoint un vieux grenier pleine de vieilles males aux verrous rouillés. Il en ouvre une et découvre de vieilles poupées poussiéreuses. Aprés quelques instants des bruits de portes se font entendre. Le vieux plancher est grinçant, une vois de vieille femme peu rassurante émane de derriére la porte. Théodore est terrifié. Soudain le plancher céde sous les pieds de theodore.
Chapitre 8 : Paulo
Paulo et les autres gamins sortent du hangar. Paulo est attaqué par un corbeau qui pique vers lui. Aprés quelques instants d’angoise le corbeau est eventré par l’un des enfants.
Chapitre 9 : Sophie
Sophie entre en désaccord avec paulo sur la direction à prendre. Au loin, il y a le gros monsieur aux pieds poilus qui tien la main d'un enfant au regard vide. Sophie chante la chanson de sa maman et ils disparaisse dans la brume.
Chapitre 10 : Théodore
Les enfants trouvent refuge dans une maison de campagne. Theodore brise une vitre pour rentrer quand les autres lui font remarquer que la clé etait en réalité sous le paillason. Les enfants ouvrent le frigo mais des éclairs retentissent au loin ; une brique de jus d'orange s'éclate au sol.
Chapitre 11 : Paulo
Un corbeau cogne son bec contre la voliére ; il tape en rythme en faisant écho à la pluie.
Chapitre 12 : Sophie
Paulo a disparu, la panique s'installe chez les enfants. Sophie recroise la vieille mamie aux mains griffus qui lui propose de la ramener chez elle. Sophie, désemparée, accepte et les deux silhouettes disparaissent sous la pluie.
Epilogue
Théodore seul survivant de cette mésaventure, s'enfuit. Quelques temps plus tard, la pluie s’arrête. Il cherche les autres enfants sans jamais les trouver. Il reprend sa vie mais reste très marqué par l'aventure.
DEBRIEFING/REMARQUE SUR LE JEU
J'étais très enthousiasmé par le jeu personnellement et mes comparses étaient également intéressé par ce que ça pouvais produire. L'expérience a été plutôt cool dans l'ensemble mais pas avec la même intensité pour tout le monde.
Perdu sous la pluie est un jeu assez simple, assez élémentaire mais qui comporte néanmoins pas mal d'options et notamment beaucoup de règles narratives. Les régles narratives sont aussi importantes que des règles plus « mécanique » mais il est vrai qu'on aurait tendance à vite l'oublier quand on est habitué à des jeux qui en comportent peu.
Les joueurs étaient assez dubitatif sur la proposition ludique mais ils ont admis qu'on rentrais assez vite dans le jeu.
Globalement, il y a eu de belles scènes. Qui se sont souvent crée d'ailleurs via l'utilisation de la rancœur qui est un élément de Gameplay qui est un élément de règle que j'ai intégré tardivement (peut être à tort mais le faire avant aurait je pense rendu les règles trop touffu). Développer les scènes était parfois un peu trop problématique dans le sens où on avais l'impression que les scénes étaient trop longue à mettre en place et que l'on avait du mal à leur trouver une finalité.
Dans l'ensemble, je dirais que c'est un jeu où on a un peu de mal à savoir comment se positionner en tant que joueur.
Nos attaches, ce sont nos points de vie si je résume. C'est ce qui nous sépare d'une situation de hors jeu. On peut faire perdre des attaches mais on peut aussi en donner (en en perdant nous même nous coup) en fonction de nos envies de narrations, on pourrait donc penser que dans ce jeu on est dans une démarche esthétique. Un truc un peu basé sur l'écoute ou chacun apporte de l'eau au moulin. Mais, dans le même temps, on est sur une démarche antagonistes les uns par rapport aux aux autres puisqu'on raconte les scènes horrifiques qui font perdre des attaches aux joueurs actifs et qu'on peut également les faire perdre à un joueur via les rancoeurs (qui file un pouvoir de narration qui plus est).
Ca contribue je trouve à créer une certaine dissonance au niveau des intentions des participants qui vont au choix : vouloir faire une joli narration autour de leur personnage afin de le mettre en valeur, construire une belle histoire, jouer pour la gagne.
D'où la remarque de luke en debriefing qui trouvait que lorsque qu'on jouais les rancoeurs, le rythme était là et ça faisait des narrations très intense. Idem lorsque que l'on optimisait les mécaniques de jeu pour faire perdre ses attaches à l'autre. Mais dés que l'on partait sur une narration à priori plus flou ou plus « tranquille », ça traînait en longueur.
Dans la même idée, l'absence de choix esthétique en début de partie (à quelle époque ça se passe, où ça se passe en gros), si pour moi ça contribue un peu à la poésie du jeu et à une forme de création collaborative, a tout de même un peu bloqué les joueurs. Le hic étant qui si je pose un frigo ou une voiture, ça connote tout de suite pas mal d'éléments de l'univers. J'avais certes suggéré qu'on pouvait utiliser un vocabulaire flou comme maison/abri/vehicule mais en même temps ça reste à la libre appréciation du joueur.
Conclusion
Perdu sous la pluie reste une bonne expérience de jeu ; agréable, ludique et intéressante. Je pense qu'on a été surtout un peu interpellé par le manque de rythme et le fait que l'expérience de jeu aurait pu être plus stimulante et moins dispersé. Et ce rapport de partie est d'ailleurs un peu là pour me rendre compte, pour nous rendre compte de comment les autres joueurs/l'auteur ressentent et aspect du jeu.