Démiurges : pervy MJ

Rapports de partie, questions et discussions diverses à propos de mes jeux dont Prosopopée et d’autres de mes productions

Démiurges : pervy MJ

Message par Frédéric » 19 Mars 2015, 15:57

J'avais envie de vous raconter une scène de ma dernière partie de Démiurges.

FIn 2014, je suis allé jouer dans l'un des deux clubs de Poitiers (où j'ai moins l'habitude de jouer, mais les habitués sont charmants).
À ma table, 4 joueurs dont Cédric et Mélanie, deux habitués de mes tables importés de mon groupe de jeu habituel, Étienne qui connaît et apprécie Prosopopée, mais pas spécialement le reste de la production indé.
Et un quatrième joueur (dont j'ai malheureusement oublié le prénom, je l'appellerai Damien).

J'ai fait jouer un de mes Canevas spécial convention avec 4 pré-tirés (comme ça, le background des PJ est directement relié au cœur de l'intrigue de ma préparation, soit, la meilleure façon de faire découvrir aux joueurs sur un one-shot un condensé des interactions PJ-relations-intrigue que le jeu permet en campagne, sauf qu'en campagne, ce sont les joueurs qui plantent les graines, tandis que là, c'est moi qui ait tout ficelé).

Ce qui a précédé la situation :
Les PJ sont pris en étau : leur mentor leur a demandé de trouver sa fille Sophia avec qui elle s'est disputée et qui a après avoir fugué a trouvé refuge auprès d'un groupe peu fréquentable.
L'Agora (l'autorité Des Démiurges) annonce à certains d'entre-eux que des homunculus (humains artificiels créés par alchimie, donc) projettent d'attaquer l'Agora, il faut les éliminer à vue, la menace étant de taille.

Les joueurs comprennent vite que le groupe peu fréquentable, ce sont les homunculus et Sophia est en fait l'une d'eux (morte dans un accident, elle l'a ressuscitée sous la forme d'une homunculus et a fait en sorte qu'elle reprenne la place de sa fille).

Les PJ se rendent au château où vivent les homunculus (je zappe les détails).
Certains joueurs entreprennent de discuter avec eux. La question de "sont-ils humains ?" se pose rapidement. Les PJ de Mélanie et Étienne apprennent que la vie de chaque homunculus est faite d'atroces souffrances, notamment l'une d'eux a été créée pour être un sujet d'expérimentations en laboratoire sans éthique (aucune loi ne protège les êtres artificiels). Elle a massacré le personnel du laboratoire pour pouvoir s'enfuir.

La scène
Le personnage de Damien entre dans le château en transmutant les murs. En mode cowboy, il veut accomplir la mission donnée par l'Agora (et il est en opposition là-dessus avec les 3 autres PJ, d'où le fait qu'il fait cavalier seul, les autres ayant entrepris de discuter avec les homunculus plutôt que de déclencher les hostilités).

Depuis le début du jeu, Damien joue de façon très belliqueuse et cherche à optimiser à tout va. J'ai expliqué avant de jouer que mon Canevas n'avait pas de fin prévue et que je jouais pour voir ce qui allait se passer (Merci Vincent Baker), mais il semblait à tout prix vouloir mener sa mission à bien. Pas de problème, voyons où ça nous mène.

Il entend des voix derrière une des portes du château, il s'agit de deux personnes, a priori des homunculus. Il ouvre la porte et reste dans l'encadrement, prêt à se battre.
L'une des deux homunculus le toise en marche lentement dans sa direction en lui demandant ce qu'il veut. Ses attitudes sont extravagantes et provocatrices. Elle connaît son prénom (ce qui le surprend).
Damien n'attaque pas immédiatement. Il dit à l'homunculus de ne pas bouger, sans quoi il n'hésitera pas à faire usage de la force. Dans la discussion, on comprend que le joueur se pose la question : ces homunculus sont-ils comparables à des humains ou sont-ils des monstres ? Si ce sont des monstres, il pourra les détruire sans remords, mais si ce sont des humains...
Le deuxième homunculus reste dans son fauteuil à boire un alcool fort et discute de façon étonnamment calme avec son amie, comme si le personnage de Damien n'était pas là.
Malgré l'injonction de Damien, elle continue de s'avancer vers lui pour le provoquer. Puis elle lui révèle que c'est elle qui a tué ses parents, les scientifiques faisant partie de l'équipe qui l'a créée dans le but d'en faire un cobaye. Puis elle retourne vers le centre de la pièce.

Là, Damien hésite, puis place sa main contre le mur pour transmuter le plafond et faire tomber le lustre sur elle par surprise. L'homunculus est grièvement blessée, mais son corps se ressoude lentement, elle sourit et lui dit : "alors, c'est qui le monstre ?"
S'ensuit un combat violent qui se solde par la pétrification des deux homunculus et une blessure mortelle pour le PJ.

Remarques :
  1. Je ne parviendrais pas à reproduire plus du maelstrom de ce moment de jeu que cela, mais pas mal de choses inexprimables ici ont rendu cette scène particulièrement forte. Mais par exemple, l'un des Traits du PJ étant "Je protégerai mes proches au péril de ma vie" a probablement renforcé son comportement belliqueux.
  2. Les révélations sur la condition des homunculus a eu lieu avec les PJ de Mélanie et d'Étienne, avant cette scène. Damien ayant tout entendu a commencé à douter du statut des homunculus et ce doute était palpable pendant sa confrontation. L'ironie dramatique fonctionnant ici à plein.
  3. Toutes les révélations étaient déjà écrites, mon rôle était de les placer au meilleur moment. D'abord celle faisant douter Damien, puis celle du meurtre de ses parents ont fait mouche. J'aime cet exercice de réfléchir au pire moment pour révéler quelque chose. Mon petit côté pervers. ^^
  4. En tant que MJ, je suis comme un poisson dans l'eau avec les jeux orientés négociation/chantage (Dogs, Polaris, etc.) et je m'en donne à cœur-joie. J'apprécie particulièrement ces moments où tout à coup une révélation ou un événement change la donne, complique la situation, bouleverse les valeurs du joueur, où ses certitudes s'effritent.
    Le plus grand plaisir que je prends en tant que MJ est de créer du Positionnement adressé aux joueurs, plus précisément en rapport avec les intérêts de leurs personnages. Leur donner de vraies raisons d'agir, appuyer où ça fait mal, produire des situations ambivalentes et des contreparties salées, mais aussi des moments positifs. Faire le MJ "pervy" en quelque sorte. Et je me sens d'autant plus à l'aise dans ce rôle que le jeu me met de saines barrières pour m'empêcher d'en faire trop, tout en me laissant tout l'espace nécessaire à ma créativité. C'est Innommable qui m'a permis de prendre conscience de la façon dont on pouvait créer ces saines barrières.
    Je pense que cette asymétrie a été assez peu développée d'un point de vue théorique, mais je crois qu'il y a quelque chose à creuser : les PNJ ne sont pas comparables aux PJ, le MJ peut défendre leurs intérêts, mais il joue (dans l'idéal) pour faire réagir les PJ. Je ne sais pas trop comment formuler ça mieux (je sais aussi que c'est spécifique à la pratique que je décris ici, parce que dans d'autres pratiques de MJ, il y a d'autres facteurs en jeu, notamment : mener à bien le scénar. Ici, les révélations totalement rattachées aux PNJ ne sont est pas un enjeu qui parasite les autres enjeux du MJ, mais qui les renforce).
  5. Enfin, je me suis rendu compte à plusieurs reprises que la force d'un jeu comme Dogs était de canaliser les joueurs non habitués à ce type de démarche et cela fait plusieurs fois, en club ou en convention, que je vois des joueurs empreints d'habitudes de jeu pas très compatibles avec la démarche créative de Démiurges, entrer parfaitement dedans et finir par éprouver les enjeux moraux à fond. Ici, Damien a commencé la partie en mode "D&D" et a fini par hésiter à combattre les homunculus et discuter avec eux pour établir la légitimité d'une attaque contre eux. J'ai sans doute pas mal aidé à cela, mais tout ce que je dis aux joueurs pour les aider à épouser la démarche du jeu est dans le bouquin. J'espère que les futurs MJ du jeu expérimenteront la même chose. :)

Je propose de discuter de n'importe quel point soulevé par ce CR qui vous botte. J'avais surtout envie de partager cette scène, mais il y a de quoi discuter.
Frédéric
 
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Re: Démiurges : pervy MJ

Message par Thomas Munier » 19 Mars 2015, 16:09

Chouette un CR de Démiurge, ça faisait longtemps !

Ce qui m'intéresse le plus dans ton CR, c'est le comportement des deux homonculus que le PJ "à la D&D" rencontre.

Dans leur comportement (la placidité de l'un, la provocation suicidaire de l'autre, la révélation), qu'est-ce qui participe des règles (y compris les règles de préparation), qu'est-ce qui participe de ta préparation, qu'est-ce qui participe de ta compensation en tant que MJ, qu'est-ce qui participe d'un autre aspect que j'aurais pas identifié ?

Et, si j'ose pousser le bouchon un peu loin, comment les trois s'imbriquent sans se contredire ?
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Re: Démiurges : pervy MJ

Message par Frédéric » 19 Mars 2015, 19:24

Merci Thomas pour ces questions,

Dans la scène des homunculus, les personnages, leurs objectifs (attaquer l'Agora comme une tentative désespérée d'être reconnus et de ne plus être traités comme inférieurs aux humains) et les révélations étaient prévus, la rencontre et la situation improvisées.
Je n'avais aucune idée du fait que ce PJ voudrait éliminer purement et simplement les homunculus.
Les révélations sur la condition des homunculus sont arrivées un peu avant, d'une part parce que les autres joueurs ont voulu discuter de façon pacifiste avec le meneur des homunculus et d'autre part, parce que j'ai jugé intéressant de semer le doute par ce moyen dans le coeur du joueur radical, via l'ironie dramatique.
Comme Damien voulait se confronter aux homunculus, j'ai immédiatement pensé qu'il fallait que je le confronte à celle qui avait une révélation fracassante en lien direct avec le PJ.

Concernant le comportement des homunculus, la première nourrissant une haine envers les démiurges et ayant développé une forme de démençe, il m'était naturel de la jouer dans la provocation et des attitudes outrancières. Le deuxième sachant que tout se jouait entre ces deux-là a décidé de rester en retrait. le plan des homunculus est un plan suicidaire, donc ils se sont pour la plupart faits à l'idée de mourir (ça c'est un mélange entre la façon dont je les vois et ce que j'ai préparé dans le canevas), mais un autre MJ pourrait les jouer différemment. L'idée qu'ils aient quelque chose de supérieur, moralement, ou dans le contrôle de leurs émotions, me semblait fertile pour les thématiques de ce canevas (ça aussi c'est noté dans le Canevas).

Dès lors que le joueur a paru hésiter à les attaquer, j'ai senti une faille et je me suis engouffré dedans : plein d'idées me sont passées par la tête, comme : si les homunculus ne se défendaient pas, ce serait lui le monstre. S'ils ne l'attaquent pas et que lui le fait, n'ont-ils pas une supériorité morale, compte tenu que leurs crimes ont toujours été de la légitime défense ?
Le point culminant, c'est quand le deuxième homunculus s'est interposé pour protéger la première en prenant l'apparence du père du PJ : méthode perverse de déstabilisation pour un acte altruiste. :)
Dans la méthode de préparation du jeu, j'encourage les MJ à équilibrer la moralité et l'immoralité des PNJ d'un Canevas et c'est typiquement ce qui m'a permis d'avoir des personnages en demi-teintes et d'exploiter ça dans ces siruations.

Beaucoup de choses semblent venir de moi (qualité du Canevas, décisions du MJ qui touchent juste, etc.), mais le système du jeu me permet de ne me concentrer que sur ça. Comme je ne suis pas parasité par des préoccupations contradictoires, je peux me donner à fond dans l'enrichissement des enjeux de la situation.
Je sais ce que mes PNJ veulent, ils ont de vraies connexions avec les PJ, je connais les moyens à leur disposition, je connais leur passé, à moi d'exploiter tout ça au mieux. Les joueurs m'apportent eux-même beaucoup de matière sur laquelle je peux rebondir. Je ne joue pas à rediriger les joueurs, ou contre leurs initiatives, mais je joue avec, on se nourrit mutuellement (y compris lors des conflits).


Quand je suis MJ avec scénario (c'est-à-dire une préparation de partie qui prévoit des événements qui doivent se produire pendant la partie et qui présume de ce que les joueurs doivent faire ou ne pas faire), je me sens parasité par plein de choses contradictoires : jouer une vraie adversité avec de réels enjeux VS mener mon intrigue à son terme (la mort des PJ pouvant tout faire capoter), amener le contenu de mon scénario sans brider la liberté d'action des joueurs, etc. j'ai tout le temps l'impression de devoir gérer des choses contradictoires et ça me bouffe une énergie folle.

La préparation en Canevas est juste un état des lieux au moment où la partie commence, on ne prévoit rien de ce qu'il va se passer en jeu et donc toutes décisions des joueurs doivent être acceptées et fonctionnelles (dans la mesure où elles restent crédibles).

Cette méthode de préparation, telle que conçue dans Démiurges, fait donc partie intégrante du système du jeu et me libère de l'énergie pour ce qui compte vraiment. J'ai mis beaucoup d'exemples, de listes de thèmes parfaitement liés aux pouvoirs des démiurges, pour aider les MJ à créer des Canevas de qualité. Mais je constate que si le canevas n'est pas exceptionnel, la partie peut l'être quand même. En revanche le Canevas de la présente partie est un de mes meilleurs, dans le sens où ses enjeux, ses problématiques et ses révélations donnent une dimension supplémentaire à la partie, par rapport à des Canevas de moindre qualité (parmi ceux que j'ai moi-même écrits). Comme je bosse depuis 8 ans sur mon jeu, j'ai appris à en tirer le meilleur. Mais je fais confiance aux MJ pour trouver des choses passionnantes à préparer. J'espère les aiguiller suffisamment bien dans le texte du jeu.


Ensuite, j'ai intégré au texte du jeu pas mal de règles et techniques pour le MJ, visant essentiellement à tirer partie de l'ensemble des constituants de son système (au sens large). Mais c'est à chaque MJ d'apprendre à être pervers, j'ai des copains qui n'y arrivent jamais vraiment : ils sont toujours trop gentils et ne pensent pas vraiment à tourner les choses d'une façon bouleversante, pour moi c'est mon sport de MJ préféré.
Je parlais de limite au MJ : par exemple le seul moment où le MJ peut infliger quelque chose à un PJ ou à quelqu'un ou quelque chose auquel il tient, c'est dans les conflits. Comme je n'ai plus à me soucier d'être trop gentil ou trop méchant, grâce à cette limite, je peux me concentrer sur la qualité des choses que je leur inflige.


Enfin, la mécanique de jeu agit comme un catalyseur sur tout ça. Quand et comment utiliser quelle règle est précisé (donc pas besoin de se poser la question), le MJ lance un nb de dés entre 6 et 15 sans se soucier de fiches de PNJ. Les dés donnent du pouvoir aux joueurs, mais ils sont à double tranchant (ce qui facilite le rôle de MJ pervers), etc.

Cette même mécanique aide à propulser l'histoire, c'est-à-dire à faire progresser les situations, à créer des péripéties et des complications.C'est parfait pour un jeu avec préparation en situation initiale, car le MJ n'a pas à gérer tous les rebondissements, beaucoup arrivent d'eux-mêmes et en conséquence des décisions des joueurs. Utiliser cette mécanique dans un jeu avec scénario, c'est aggraver les tensions du jeu du MJ, parce qu'elle donne beaucoup de pouvoir aux joueurs en cas de succès (et donc, le MJ se retrouverait rapidement à devoir faire le grand écart avec son scénario). une mécanique comme celle de Sens est bien plus adaptée à la pratique du JdR avec scénar.


Voilà, je crois que j'ai fait à peu près le tour. Le jeu ne fait pas les choses à notre place, mais il nous permet de nous concentrer vraiment sur ce qui compte, voire, il le catalyse. C'est une des choses à comprendre derrière l'idée de vide fertile (mais il y en a d'autres). ;)
Frédéric
 
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Re: Démiurges : pervy MJ

Message par Mangelune » 19 Mars 2015, 20:16

I hate you, parler de ton jeu alors qu'on l'attend ! Ce CR donne encore plus envie...
Contes et histoires à vivre, un site pour parler des Errants d'Ukiyo, de Perdus sous la pluie et du reste.

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Re: Démiurges : pervy MJ

Message par Frédéric » 19 Mars 2015, 20:18

La bonne nouvelle, c'est que j'avance à grand pas sur la maquette. ;)
Je posterai ce canevas sur mon site, s'il vous botte.
Frédéric
 
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Re: Démiurges : pervy MJ

Message par Mangelune » 19 Mars 2015, 20:28

Carrément, j'aime beaucoup la base.
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Re: Démiurges : pervy MJ

Message par Frédéric » 20 Mars 2015, 22:30

Thomas : je pensais à autre chose en terme de compensation : quand je suis fatigué, je sais que je n'ai pas de problème à mener le jeu. En revanche, le truc qui en prend un coup, c'est la qualité des descriptions (lieux, personnages etc.).

La méthode de préparation de Canevas peut permettre de faire de longues descriptions des éléments initiaux si on le souhaite, mais on a souvent beaucoup de choses imprévues en cours de partie et là-dessus, le MJ doit compenser avec ses propres capacités à faire de bonnes descriptions.

Dans tous les cas, j'ai tendance à privilégier l'évocation aux descriptions riches (je cais donner deux détails marquants caractérisant chaque PNJ : une attitude et un élément physique, plutôt que 10), donc ce n'est pas un problème, plutôt une question de parti pris, je crois. Surtout que les MJ qui le veulent vraiment peuvent barder leur canevas de descriptions riches, s'ils le veulent. Mais ça reste un aspect du jeu qui fluctue en fonction de mon énergie.
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Re: Démiurges : pervy MJ

Message par Thomas Munier » 20 Mars 2015, 22:43

si je peux me permettre, de ce que je comprends de ton jeu, la description des figurants importe moins que leur attitude, et la description des decors importe moins que ce qu'ils disent sur leurs occupants. Il me semble que le systeme soutient cela.
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Re: Démiurges : pervy MJ

Message par Frédéric » 20 Mars 2015, 23:17

C'est probablement vrai.
La couleur importe toujours, mais c'est un jeu qui fonctionne malgré des descriptions sommaires, parce que ce sont les choix moraux qui sont la priorité. (après, des descriptions sympa peuvent enrichir l'expérience du jeu malgré tout, mais ça ne valait sans doute pas la peine d'alourdir le jeu pour ça).
Frédéric
 
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